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"Printemps ~ An-10"
Alors que Saol Eile entame sa dixième année depuis le sacrifice de la Grande Enchanteresse, cela fait maintenant deux ans que le Flux est ouvert et que l'Agence s'est mise au travail.
Plusieurs centaines d'humains sont déjà présents et le projet se porte bien, permettant aux Apprentis de Kassandra d'entretenir l'espoir offert par cette dernière.
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Saol Eile :: Les Dossiers Identitaires :: Présentations :: Mythiques validés
Asheven
Race Mythique
Asheven    
Race Mythique
Asheven
▌Jour d'Arrivée : 10/11/2016
▌Messages : 246
▌Âge du Personnage : 199 ans
▌Race : Cauchemar
▌Métier : Espion (& libraire à mi-temps)
▌Multi-Compte : (...)
▌Actif ? : Oui, rythme lent

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26.04.23 22:23


◈ Asheven ◈
"Ou c'est de la folie, ou c'est du génie !"

hh8q.jpg⇒ Nom : Aucun… ou beaucoup trop, selon les identités choisies
⇒ Prénom : Asheven ou Ash pour les intimes, plus rarement Hveðrungr (nom de naissance très peu connu)
⇒ Âge : Fêtera bientôt ses 200 ans !

⇒ Race : Cauchemar (voir la fiche ci-dessous)
⇒ Métier : Agent.e des services de renseignement de Ta Suil, libraire à temps partiel (propriétaire de La Terre du Milieu), aventurier.ère en dilettante


◈ Physiologie ◈

Asheven, par sa race, est un métamorphe, un maître de l’illusion. Il montre rarement sa véritable forme, qu’il juge peu adaptée à la vie en société et qui dévoile beaucoup trop ses faiblesses. Rares sont les élus qui ont eu l’honneur de voir Ash sous sa forme originelle. Plus haut qu’une panthère, mais tout aussi souple et musculeux, le Cauchemar possède un corps félin, de fauve au pelage brun rougeâtre, parsemé de multiples cicatrices et de tatouages runiques. Efflanqué, voire maigre, iel dégage une impression trompeuse de fragilité. Une silhouette inquiétante et chimérique. Des membres déliés, des bras presque humanoïdes doté de longues griffes acérées au bout de doigts effilés, noirs comme la nuit. Ses pieds sont armés de la même manière. Iel peut se déplacer à quatre pattes ou comme un bipède. Une longue crinière touffue, aux reflets roux, couvre une partie de son poitrail. Autour de sa tête ronde, des plumes couronnent sa figure. Dans une face plate et lunaire de couleur cendre, un petit bec aiguisé et de gros yeux jaunes, ronds comme des pièces d’or, évoquent les traits d’un hibou. Une fine queue léonine s’enroule dans l’air et claque comme un fouet derrière Ash.

Car iel n’aime pas arborer son véritable corps, il s’amuse à prendre de multiples apparences. La plus courante, sous laquelle iel est connu.e officiellement – notamment en tant que libraire, est la suivante. Jeune homme sans âge, toujours élégamment vêtu, il déploie une silhouette mince et élancée, de gabarit moyen. Vif et adroit, il se déplace silencieusement, avec le pas léger et la main leste. Il émane de lui un charme certain, car il a l’art et la manière de se mettre en scène. Il est parfois qualifié de maniéré. Nonchalant, faussement paresseux, il évoque un chat. Impression renforcée par son regard : ses prunelles dorées brillent, même dans le noir, reflétant la lumière tels des yeux de chat. Un teint halé par le grand air contraste avec de courts cheveux noir corbeau en bataille. Dans son visage rasé de près sont taillés des traits fins et anguleux, volontaires, qui lui donnent un peu de sévérité. Impression vite démentie par son attitude, ses paroles et ce demi sourire plein d’ironie, voire d’espièglerie, affiché en permanence sur sa figure.
Selon les circonstances, Ash prend l’apparence tantôt d’autres mythiques, tantôt d’humains, hommes ou femmes sans distinctions. S’il est d’ordinaire de sexe masculin, il ne se définit pas par son genre, ni même son espèce.


◈ Psychologie ◈

Asheven est une créature extravagante. Rien n’est trop beau pour qu’iel ne s’ennuie jamais. Car l’ennui signifie la mort. Et il est hors de question qu’iel gaspille sa nouvelle vie aussi bêtement ! Le Cauchemar est un fervent hédoniste, prêt à croquer les plaisirs de la vie à pleines dents. Il ne se prive de rien, et ne laisse personne lui dicter sa conduite. Sa morale est donc plutôt fluctuante : le bien et le mal sont des notions abstraites qui doivent être sans cesse réinterprétées selon les circonstances. Ce n’est qu’une question de point de vue, après tout… Exubérant et fantasque, iel semble surjouer au quotidien, comme s’iel jouait son propre rôle sur une gigantesque scène, celle de l’existence. Iel cultive un goût pour la mise en scène, et est adepte des manières théâtrales. Iel travaille ses répliques, ses apparences, comme un acteur travaille un rôle. Petite déformation professionnelle d’espion.ne ou manifestation d’une folie latente ? Difficile à dire… Nombreux sont ceux qui voient de la folie dans le comportement d’Ash. Et iel ne fera rien pour les démentir…
Ash accorde difficilement sa confiance. Extrêmement méfiant, et cependant curieux, il se montre volontiers insolent et sarcastique dans les rapports sociaux. Il provoque sa chance et n’aime rien tant que pousser la témérité à son paroxysme. L’ivresse du danger, l’adrénaline, sont une drogue dont iel se gorge sans retenue. Iel ne se sent véritablement vivant.e que dans des situations extrêmes. Ash repousse sans arrêt les limites, de son corps et de son esprit, car c’est ainsi qu’iel conçoit l’existence. Le Cauchemar s’abreuve de savoirs divers, multiplie les frasques et les caprices délirants. Choquer la morale l’amuse énormément. Observateur, iel attache de l’importance au réalisme de ses illusions. Car que serait un brillant comédien sans un bon costume ?
C’est aussi une créature loyale. Il doit beaucoup à ses protecteurs à Ta Suil et a juré de les servir du mieux possible. Pas tant pour les habitants ou la belle cité, que parce qu’iel doit sa seconde chance à ses supérieurs du Service de renseignements du Conseil de Ta Suil. De fait, iel a beau se montrer particulièrement affable et bon vivant, iel ne parle jamais vraiment de sa propre personne. Asheven entretient peu de véritables amitiés et ne se livre pas à cœur ouvert. S’iel s’émeut de la misère, sous un beau vernis de cynisme, et peut se montrer compatissant.e et bienveillant.e, iel garde son cœur caché derrière le rempart de ses secrets. Son passé est scellé. De son vrai nom et son ancienne vie, il ne demeure que quelques cicatrices, des runes de guerre et des plaies invisibles qui suppurent encore dans son âme. Des souvenirs de sang, de violences, de torture et d’actes de guerre peuplent ses rêves. Iel refuse d’en parler, envahi de honte et de remords, terrifié par ses actions et par les horreurs subies. Un Cauchemar qui craint ses propres cauchemars…


◈ Historique ◈


Treize ans plus tôt, quelque part à Saol Eile...

La porte de service claqua contre le mur, résonnant à peine dans la ruelle déserte derrière le théâtre. Une pluie torrentielle battait les pavés. De lourds nuages obscurcissaient le ciel et masquaient la clarté des étoiles. La jeune mythique jeta à peine un coup d’œil vers le manteau de nuit au-dessus d’elle avant de craquer une allumette. Elle brûla le bout de son cigare d’herbes à rêves et se pelotonna sous l’encorbellement de la maison en face du théâtre. Ses ailes de plumes noires frémissaient sous la caresse de la pluie. À la lueur rougeoyante de son cigare, ses yeux apparaissaient encore plus dorés que des pièces d’or.

— Vous n’êtes pas restée pour les applaudissements ?

La mythique se redressa avec un sursaut. Son regard balaya les ombres de la ruelle à la recherche de cette voix sortie de nulle part. Soufflant quelques ronds de fumée, elle redressa le menton, un demi sourire narquois étirant ses lèvres.

— Êtes-vous un admirateur ?

La voix suave et le geste nonchalant, elle tâcha de prendre une posture décontractée. Mais tous ses sens étaient aux aguets. Une haute silhouette émergea des ténèbres au-delà du lampadaire. Ils se toisèrent un instant, sans mot dire, puis l’inconnu – probablement un lycan - partit d’un grand éclat de rire, prenant l’autre au dépourvu.

— Vous êtes maître dans l’art du camouflage ! Une brillante comédienne ! J’aurais cru que ce théâtre miteux ne valait pas tous vos efforts…

— En quoi cela vous concerne-t-il ? rétorqua l’artiste en battant des cils, reprenant contenance en tirant sur son cigare.

— Votre talent est sous-exploité. C’est presque une insulte envers tous ceux de votre peuple qui existent encore.

La nephilim montra les dents, le regard dur et le visage fermé. Elle déploya toute son envergure dans une attitude menaçante. Elle parut soudain plus grande, beaucoup plus grande, tandis que ses contours se mêlaient peu à peu à la brume environnante. En quelques secondes, sa forme évolua pour évoquer un dragon, ou du moins son esquisse, mais le lycan ne semblait pas plus impressionné qu’auparavant. Pire, il s’avança de plusieurs pas vers elle, sans crainte, la regardant droit dans les yeux. Elle envisagea aussitôt de disparaître, hélas l’importun lui coupa l’herbe sous le pied en assenant d’un ton tranquille :

— Je sais ce que vous êtes. Vous avez servi durant la grande guerre des Deux Cités. Vous en êtes revenu changé, comme beaucoup de vos pairs… À la différence que vous, vous avez survécu. Nombre de membres de votre peuple n’ont pas eu cette chance. Ou malchance, si j’en crois la tristesse dans votre regard ? J’ignore ce qu’on vous a fait à Qu'ez-tek, mais vous ne méritez pas le sort que vous vous infligez aujourd’hui. Vous produire dans ce bouge minable, pour un public qui ne vous respecte pas, vivant dans l’ombre de la civilisation…

— L’ombre me sied bien. Si vous connaissez si parfaitement mon peuple, vous devriez le savoir.

La colère avait déserté la mythique, qui ne ressemblait plus du tout ni à une nephilim ni à un dragon. Un ton las, pour des mots amers, émanait d’une forme indistincte, aux lignes brouillées, qui peu à peu reprenait consistance. Apparut bientôt une chimère, étrange mélange de fauve, de hibou et d’autres créatures mêlées, qui contemplait la cendre tombée de son cigare. Dans un sursaut d’orgueil, elle releva le museau vers le lycan. Ses gros yeux ronds et jaunes reflétaient la lune telles des lampes. Le lycan ne fléchit pas. Mieux encore, elle crut lire dans le regard de son interlocuteur un soupçon de fascination. La chimère se rengorgea, et retrouva un peu de sa superbe.

— Comment m’avez-vous trouvé ? Qu’attendez-vous de moi ?

— Peu de choses. Seulement de m’écouter. J’ai une proposition à vous faire…


Aujourd’hui, à Ta Suil…  

Ash promenait un regard langoureux sur ses étagères et les milliers de livres qu’elles contenaient. Sa collection ne cessait de croître, pour son plus grand plaisir. Les meubles croulaient sous les ouvrages. Des piles s’entassaient à même le sol, le long des étroits couloirs menant aux différents rayonnages. Les poutres de la vieille charpente accueillaient quelques volumes solitaires, juchés en équilibre, telles des sentinelles. La librairie était encombrée de livres de toutes sortes, de toutes tailles, mais pas un seul ne paraissait négligé. Aucune toile d’araignée, pas un grain de poussière n’étaient visibles. Ash prenait très à cœur son travail. La Terre du Milieu était sa maison, son havre de paix, son refuge. Jamais ce mirifique sanctuaire ne serait violé ou souillé par la perversion de l’extérieur.

De fait, depuis qu’iel avait repris le fonds de commerce dix ans auparavant, La Terre du Milieu ne serait jamais mieux portée. Une belle enseigne, une propreté impeccable, des collections toujours plus fournies, avec un mélange de livres anciens et des nouvelles publications… Ce qui était étrange, compte tenu qu’Ash ne vendait aucun bouquin.

La bicoque abritant l’échoppe ne payait pas de mine. Une maison à pans de bois, aux couleurs fanées, à l’encorbellement prononcé et aux gargouilles grimaçantes, dans une petite rue calme du quartier des Mille Vies. On devinait le logement du propriétaire à l’étage. Et si la maison paraissait presque à succomber aux assauts du temps, l’intérieur rappelait pourtant la féérie d’une caverne aux merveilles. Ash aimait cultiver les paradoxes. Il ne vivait pas de son emploi de libraire, qui ne représentait qu’un passe-temps et une couverture bien mince pour son véritable métier. Agir dans l’ombre du Conseil de Ta Suil lui procurait quelques avantages, dont celui de jouir d’un salaire dont iel pouvait disposer à sa guise. Ses précédents employeurs ne l’avaient jamais traité avec le même respect, iel n’avait donc pas à se plaindre de la vie en ville. Ainsi était née La Terre du Milieu, une librairie merveilleuse, vieillotte à l’extérieur, fabuleuse à l’intérieur, qui ne vendait aucun livre. Les rares clients qui osaient franchir les portes – et ils commençaient à se faire nombreux avec l’afflux réguliers d’humains en Saol Eile – tombaient nez à nez avec un étrange énergumène qui prenait amoureusement soin de ses ouvrages, mais refusait d’en vendre un seul.

En arpentant son commerce, une tasse de thé à la main, les souvenirs se ravivaient à chacun de ses pas. Dans son cocon de solitude, d’anciennes peurs, d’anciennes blessures revenaient parfois hanter Ash. Combien de gens de son peuple subsistait-il réellement ? Beaucoup d’entre eux n’avaient vécu la guerre des Deux Cités que piégés dans le noir, à l’abri des murs de leur prison autant que de leur refuge. Les plus jeunes n’avaient pas même connu la gloire du Royaume de Sarovruivre et de la cité-État de Qu’ez-tek, étant nés après, dans ces années fastes où se mêlaient l’espoir et l’insouciance. Combien de Cauchemars avaient vraiment connu le conflit, depuis les coulisses autant que le champ de bataille ? Il restait si peu d’anciens, qui se souvenaient encore des horreurs commises par leur chère cité protectrice… Combien de temps tiendrait Ash, rescapé.e de l’enfer, avant de succomber à la mélancolie et la folie, jusqu’à s’effacer de la réalité ?

Iel se rappelait… Il n’avait jamais craint l’obscurité. Désormais, la nuit apportait parfois son lot de regrets, de remords, d’angoisses et de souffrances… Dans le secret de ses appartements, le Cauchemar laissait émerger des bribes de sa mémoire pour mieux les étudier à la loupe. Iel ne se rappelait plus ses parents, ou le reste de sa famille. Iel ne se souvenait pas non plus des expérimentations des mages et des scientifiques sur son peuple. En revanche, iel ressentait encore parfaitement l’intense fierté qui l’envahissait à la pensée de servir Qu’ez-tek, la joie d’une mission accomplie, la satisfaction de regagner les siens auréolé de gloire. Quelle bêtise… Aujourd’hui subsistait l’amertume, la douleur, rien qui vaille la peine d’être célébré. Iel avait été l’un.e des meilleurs agents de Qu’ez-tek, voleur et assassin hors pair, maître du déguisement et du subterfuge. Une belle coquille vide, en somme.

Iel avait survécu à la guerre, mais à quel prix ? Une vérité cruelle jetée en plein visage, une race disséminée maintenant aux quatre coins du monde, désunie et brisée, le poids de la désillusion. Ash avait échoué sur le parvis d’établissements miteux, au bord du désespoir, plus seul.e que jamais. Tantôt un bar de nuit, tantôt un théâtre de province, pour mettre ses talents au service d’un maigre salaire aussitôt dépensé. Jusqu’à ce fameux soir, avec le lycan…

Ash adorait son nouvel emploi, capable de satisfaire tous ses caprices et ses fantaisies. De quoi remettre de l’ordre dans son esprit et apprécier davantage ses talents. Ta Suil n’était pas le pire endroit pour exercer un métier d’espion. Quelques missions rocambolesques, un soupçon d’intrigues, des jeux de dupe et de séduction : tout pour plaire à Ash ! Puis vinrent les humains. S’iel avait observé de loin les machinations de la Grande Enchanteresse et de ses Apprentis, feignant de s’en désintéresser, les humains eux l’attiraient davantage. Quelles créatures insolites ! Ash n’avait jamais quitté Saol Eile, contrairement aux plus anciens représentants de sa race. L’espèce humaine semblait si étrange, proche du mythe à ses yeux. Iel se régalait par avance à la perspective d’étudier ces bipèdes dépourvus de magie qui cherchaient l’espoir à Ta Suil. Après tout, ils avaient cela en commun avec le Cauchemar…


◈ In Real Life ◈
Qui êtes-vous dans la vraie vie ?

vavafi10.jpg⇒ Pseudo Internet : Chaëlle ou Persée
⇒ Âge : bientôt 30 étés
⇒ Premier Compte ? J’étais déjà sur la V1 x) Mais oui, premier compte ici
⇒ Comment avez-vous connu le forum ? J’ai suivi la lumière…
⇒ Un dernier mot ? Les licornes domineront le monde !
⇒ Qui est la créatrice du Flux ? Ourania
Code:
✮ [b]James Herondale (Charlie Bowater)[/b] ⇒ Asheven
✮ [b]Personnage original (IrenHorrors)[/b] ⇒ Asheven

Codage ⓒ Mélicendre




Race Mythique
Asheven    
Race Mythique
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▌Jour d'Arrivée : 10/11/2016
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▌Âge du Personnage : 199 ans
▌Race : Cauchemar
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26.04.23 22:24

Cauchemar
vavafi11.jpgEspérance de Vie : Indéterminée

Les Cauchemars originels sont des êtres issus des brumes : un peuple éthéré prenant rarement une forme physique bien définie et errant librement à travers le monde. Élémentaires des ombres, ils se nourrissent des rêves mais ne peuvent pas intervenir eux-mêmes dans ceux-ci. Ils suivent les grands mouvements de populations et de civilisations, là où naissent les plus grands rêves. Généralement pacifiques, ils se montrent volontiers curieux, créatifs et imaginatifs. Ce sont aussi de fabuleux illusionnistes, capables de prendre l’apparence de tout être vivant ou non vivant pour un temps limité. Naturellement asexués, ils naissent par façonnage. Deux Cauchemars, voire plus si besoin, prennent un peu de leur propre brume, leur énergie vitale, pour créer un futur membre du peuple. Chaque naissance est célébrée.
Une mauvaise réputation s’attache néanmoins à eux, car c’est une race discrète, qui préfère fuir que se défendre. Sujet de moquerie et de préjugés, on a longtemps accusé les Cauchemars d’influencer les rêves et de manipuler l’esprit, tant des humains que des mythiques, en y faisant naître des horreurs – ce qui est totalement faux.

Les Cauchemars d’aujourd’hui sont le fruit d’expériences magiques interdites, dont le détail n’est pas connu. Les carnets des scientifiques ont été perdus lors de la guerre entre Sarovruivre et Qu’ez-tek. Les Cauchemars ont muté, leur donnant un corps physique défini et des pouvoirs d’illusionnistes plus puissants, mais également de plus grandes faiblesses. Leur apparence fixe, qui est très variable et chimérique (assemblage de plusieurs créatures), est choisie par le Cauchemar au bout de 10 ans d’existence. Auparavant, il n’est qu’une forme vaporeuse et volatile, et très fragile. Une fois en possession de son nouveau corps, il commence à travailler ses pouvoirs d’illusionnistes. Les illusions sont temporaires, et dépendent de la maîtrise et de l’expérience du Cauchemar. Ils peuvent arborer n’importe quelle forme, vivante ou non vivante, mythique ou humaine, masculine ou féminine sans distinctions. Plus la maîtrise sera grande, plus l’illusion sera réaliste. Attention : prendre la forme d’un minotaure ne donnera pas sa force au Cauchemar ; devenir un dragon ne lui permettra pas de cracher du feu (mais une illusion du feu réaliste, sans chaleur et sans danger, oui !). Rien de tel qu’un bon déguisement pour obtenir ce que l’on souhaite, impressionner ou mettre en confiance. Grâce à leurs talents, les Cauchemars ont commencé il y a quelques siècles à servir en tant qu’acteurs, artistes, espions, voleurs, assassins et pratiquer l’art de la dissimulation. Ce qui leur a valu d’attirer l’attention de la cité-état de Qu’ez-tek, responsable des expériences magiques sur leur peuple, pour leur plus grand malheur…

Les Cauchemars n’aiment pas beaucoup parler de leur passé, après les tortures et l’asservissement subis durant la guerre des deux cités. Ils se montrent souvent cyniques, amers, envieux des autres races. Peu sont ceux ayant survécus à la guerre et étant encore en vie aujourd'hui. La plupart est née après et est dont très jeune. La majeure partie du peuple s’est essaimée aux quatre coins de Saol Eile et entretient peu de rapports les uns avec les autres. On ignore aujourd’hui la durée de vie des Cauchemars. Ils peuvent être empoisonnés, tomber malades ou être blessés physiquement. Ce n’est pas du sang qui s’écoule de leurs blessures, mais de la brume. En revanche, ils ne vieillissent pas, ni ne grandissent au cours de leur existence. Le pire fléau de leur race est la folie, qui frappe insidieusement les Cauchemars à la vie trop longue ou trop remplie d'identités différentes. Quelques rares anciens, nés avant la guerre, sont décédés de langueur et de désespoir. Ils entrent en torpeur, perdent peu à peu l’envie de se nourrir des rêves, ne se métamorphosent plus et finissent par s’étioler dans l’air, en retournant à leur état brumeux d’origine pour enfin disparaitre.




La Puissante Enchanteresse
Kassandra    
La Puissante Enchanteresse
Kassandra
▌Jour d'Arrivée : 14/07/2016
▌Messages : 984

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10.05.23 22:45


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